Mot président et directrice générale

L’année 2020 passera assurément à l’histoire comme celle qui a marqué l’humanité, tout comme notre organisation. À l’aube du 50e anniversaire du Plan conjoint, nous ne nous doutions pas que la pandémie de la COVID nous amènerait à tirer parti des richesses de cet outil collectif en nous permettant de nous adapter rapidement, de diffuser l’information à nos membres et d’être un leader dans notre filière. 

La COVID a su amener son lot de défis, certes, mais également des opportunités que nous avons su exploiter. Nous avons été forcés de revoir rapidement nos plans d’action, nos habitudes et de faire preuve d’agilité afin de minimiser les impacts pour nos entreprises et de tirer notre épingle du jeu. 

Pour souligner ce 50e anniversaireet les assises de l’organisation, nous présentons cette année, un rapport d’activités empreint de nos valeurs et de la fierté de nos membres. 

LEADERSHIP au sein de la filière 

Dès les premières semaines du confinementles Éleveurs de volailles du Québec, de concert avec l’ensemble des acteurs de la filière et du gouvernement provincial, ont rapidement mis en œuvre une cellule de crise afin de mettre en place des actions concertées. Parmi celles-ci, il a été décidé de réduire la production de poulet pour la période A163 alors que celle-ci était déjà entamée. Cette coupure rapide et importante aura permis d’alléger la pression sur les travailleurs dans les installations d’abattage et d’adapter la redirection du produit sur le marché. 

Il est à noter qu’en 2020, il aura fallu la tenue de douze rencontres, au lieu de trois, pour fixer l’allocation de six périodes de production. Il va sans dire que toutes les équipes internes des EVQ ont dû revoir leur routine de travail, toutefois la rigueur de notre équipe économique et des opérations nous a permis de livrer des évaluations du marché étoffées pour ainsi s’assurer de défendre la juste allocation de poulet pour le pays. 

Les effets de la COVID ont également entraîné une coupure additionnelle de production dans le secteur du dindon, une coupure qui est venue s’ajouter à celle votée en début d’année en raison du niveau élevé des inventaires. Les bonnes performances du secteur des ventes ont permis de résorber les inventaires au-delà des niveaux prévus. Une bonne nouvelle qui nous amène toutefois à envisager des ruptures d’approvisionnement et des pertes de marché potentielles, compte tenu de la non-disponibilité du produit. 

Le système de gestion de l’offre est un outil performant qui nous a permis de nous adapter rapidement tant pour le poulet que pour le dindon. Il a démontré une fois de plus qu’il reste d’actualité, spécialement pour répondre à l’appel de nos gouvernements à l’autonomie alimentaire et à la réduction du gaspillage. Notre responsabilité de maintenir le juste niveau d’allocation malgré les inquiétudes, les pressions économiques et les adaptations du marché demeure toutefois importante. Nous avons le devoir de rendre le produit disponible et de veiller à ce que l’ensemble des maillons de la filière y parviennent également.   

Savoir faire preuve d’INTÉGRITÉ 

Avec ses 730 fermes d’élevage de poulets et de dindons, la filière avicole au Québec est une véritable locomotive économique, nécessaire à la vitalité de nos régions. Or, nos producteurs ont dû encaisser collectivement des pertes de plusieurs dizaines de millions de dollars, tant dans le poulet que dans le dindon, suite aux coupures de production réalisées dues à la pandémie. Des pertes qui, conjuguées à la hausse marquée du prix des grains, se sont fait ressentir sur les liquidités de nos entreprises. Force est de constater que les programmes actuels de sécurité du revenu doivent prévoir un volet complémentaire pour pallier de telles situations. Nous maintiendrons nos interventions auprès des gouvernements en ce sens.  

S’assurer de l’ÉQUITÉ dans notre système 

Animés par la volonté des délégués de favoriser l’accès à la production et d’inciter les titulaires à produire eux-mêmes le quota qu’ils détiennent, les EVQ ont émis différentes modifications réglementaires en cours d’année dont celles visant la mise en place d’une réserve de quota, l’encadrement de la location de quota de même que des baux de locations de bâtiment à long terme. Ces changements importants, mais graduels pour le secteurs’inscrivent dans une vision et assurent un accès équitable au quota pour tous les producteurs, favorisent l’utilisation du quota pour la production et non à d’autres fins, et évitent la concentration de la production chez les éleveurs. 

C’est d’ailleurs dans ce même esprit que les Éleveurse sont positionnés en faveur du maintien du plafond de détention de quota poulet devant la Régiesuite à une demande de son abolition par les gens de l’industrie. Le système de la gestion de l’offre est réglementé et comporte ses avantages, mais également ses obligations. Ce système répond à la fois à des enjeux socio-économiques, politiques et de développement régional. Lorsqu’un éleveur démarre une production, il doit être conscient de cette réalité. Ses décisions d’affaires ne peuvent faire abstraction de la limite de détention de quota puisqu’elles s’inscrivent dans un plus grand tableau où les enjeux de transparence et de reddition de compte se doublent des relations avec les différents paliers de la société que ce soit le consommateur, le voisin, le gouvernement ou les acteurs de la filièreSoyons donc vigilants en tant que filière quant à nos actions afin de pouvoir préserver notre système et nos relations d’affaires. 

Avec pour objectif de contribuer à développer des entreprises à dimension humaine et de permettre l’accessibilité de la production à la relève, la première édition du Programme d’aide au démarrage a été lancée cette année. Grâce à ce programme et celui d’aide à la relève, ce sont sept jeunes qui pourront évoluer dans le secteur du poulet. 

De même, dans un contexte où l’on prône l’autonomie alimentaire et la création de marchés de proximité, l’organisation à procéder au lancement du projet-pilote Production de poulets pour les marchés de proximitéCe sont 29 dossiers de candidature qui ont été déposés et étudiés par les Éleveurs. Au terme du processus, dix éleveurs se sont vu octroyer un contingent annuel pouvant aller jusqu’à 2 000 poulets. L’arrivée de ces nouveaux joueurs viendra certainement accroître le besoin pour de nouveaux transformateurs, un dossier qui a nécessité quelques jours devant la Régie cette année. 

Un savoir-faire digne d’EXCELLENCE 

Nous sommes fiers que la presque totalité des fermes de poulets et de dindons soit certifiée aux programmes de salubrité et de bien-être. Ce qui nous rend également fiers, ce sont nos excellents résultats lors des audits de tierce partie. Cela démontre la qualité des audits réalisés par notre organisation et l’excellence de l’élevage avicole québécois qui est reconnu pour appliquer des pratiques de salubrité, de bien-être et de respect de l’environnement parmi les plus rigoureuses au monde. D’ailleurs, les Producteurs de poulet du Canada ont amorcé en 2020 le processus de révision des exigences du PSAF afin d’adapter nos programmes aux réalités et aux préoccupations externes. Le monde évolue rapidement et il nous faut demeurer d’actualité. 

En raison de la pandémie, les EVQ ont réalisé la majorité des audits de l’année sous forme papier. La gestion des dossiers des éleveurs se fait dorénavant de façon électronique. De cette manière nous nous sommes assurés de protéger la biosécurité de nos fermes et de notre personnel et de ne pas devenir un vecteur de propagation de la COVID. 

Dans le but d’améliorer nos compétences et de maintenir notre position de chef de file, divers projets de recherche en lien avec l’utilisation judicieuse des antibiotiques, l’optimisation de la salubrité et les agents infectieux ont également été menés.  

INNOVER, créer et se réinventer 

On aura beaucoup entendu parler de la nécessité de se réinventer en raison de cette pandémie, de la nécessité d’aborder la routine de manière peut-être plus créative et avec souplesse.  

Les moyens habituels pour rejoindre nos consommateurs ont évolué et leurs habitudes ont changé. Les stratégies de marketing et de communications ont privilégié les plateformes numériques pour transmettre nos messages. De même, les initiatives marketing ont été adaptées pour faire face aux rassemblements restreints durant les périodes festives, telleque Pâques, l’Action de grâce et Noël. Nous avons senti la solidarité des consommateurs durant ces périodes, ce qui s’est traduit par une hausse de la consommation du dindon pour l’année. À lui seul, le Québec est responsable de 32 % de la croissance canadienne. Nous avons d’ailleurs rendu la pareille en contribuant à aider les gens dans le besoin en remettant plus de 78 000 kg de poulet et 7 250 kg de dindon au projet les Cuisines solidaires de la Tablée des Chefs 

Les EVQ ont été très présents dans les médias en 2020 ce qui leur a permis de mettre en valeur l’image de l’organisationCette visibilité à l’externe a également fait mouche dans nos communications internes. L’organisation a réalisé un virage visant à mieux accompagner les éleveurs et à mieux vulgariser la documentation et les décisions organisationnellesDes actions importantes qui portent déjà fruit auprès des membres. 

En terminant, nous tenons à souligner à nouveau le travail et la persévérance de chacun des éleveurs, dans le contexte de la pandémie, alors que nous avons eu à adapter rapidement nos pratiques et notre production. Nous souhaitons également souligner le travail du personnel des Éleveurs qui su rapidement s’adapter pour maintenir les activités. Finalement, nous ne pourrions passer sous silence l’ouverture d’esprit de nos partenaires dans la gestion de cette pandémie, leur disponibilité et le respect avec lequel, tous ensemble, nous avons su gérer cette crise. 

Nous vous souhaitons une bonne lecture. 

 

Pierre-Luc Leblanc

Marie-Ève Tremblay

Les 50 ans du Plan conjoint

Il y a un demi-siècle, le 23 décembre 1970, le Plan conjoint des producteurs de volailles du Québec voyait le jour, conférant aux secteurs du poulet et du dindon un outil de travail collectif important et privilégié pour définir des conditions de mise en marché de leurs produits.

En tant qu’éleveurs, nous avons pris la décision de nous doter de cet outil afin de nous concerter, de partager une vision commune, d’assurer le développement de nos secteurs de production et de prospérer.

En 50 ans, notre filière est passée d’une production artisanale à une production moderne, à la fine pointe de la technologie, et qui s’adapte continuellement aux besoins du marché. Dans un désir constant de s’ajuster à la réalité des citoyens et des consommateurs, nous avons su innover au fil des ans. C’est d’ailleurs grâce à nos outils collectifs et dans le souci de concertation entre les besoins du marché et notre production que nous avons adhéré au système de gestion de l’offre canadien quelques années après l’adoption du Plan.

Innover, s’interroger sur nos façons de faire, apprendre à devenir meilleurs. Voilà ce à quoi nous faisons face continuellement, et plus que jamais en 2020.

L’année 2020 a été une année particulière pour nous tous avec la pandémie de la COVID, mais nos outils et le travail collectif nous ont toutefois permis de conjuguer nos efforts afin de nous adapter rapidement et de limiter les impacts pour la santé de nos membres, de nos familles et de nos travailleurs.

Célébrons cet important anniversaire pour notre organisation et soyons fiers du travail réalisé.

La production avicole au Québec

0
Fermes dans la
province
0
Emplois directs et indirects
au Québec
0
Milliards en contribution
au PIB
Kevin Grier, Market Analysis and Consulting Inc. (2019). L’impact économique des industries canadienne de la volaille et des œufs en 2018. Adapté de Statistique Canada, Simulations de modèles des entrées-sorties, 22 février 2019.

Répartition au Québec

*Suite à la répartition des quotas de production pour le poulet, des éleveurs demeurent en attente d’une confirmation de région de production.

Plan stratégique et priorités organisationnelles

Les Éleveurs de volailles du Québec sont à mi-chemin dans la mise en œuvre de leur planification stratégique 2019-2022. Sous la responsabilité du comité exécutif, ce plan rigoureux a depuis permis à l’organisation de progresser vers l’atteinte des objectifs ciblés dans le respect de sa vision et de ses valeurs.

Les quatre grands axes autour desquels le plan évolue sont :

 

1. Les EVQ et la vie associative. Favoriser les échanges et la communication​

Faisant preuve de transparence dans leur mode de gouvernance, les membres du conseil d’administration ont établi en début d’année les priorités à atteindre. Les travaux de modification réglementaire, tant dans le poulet que le dindon, ainsi que le développement d’outils de vulgarisation pour les éleveurs étaient annoncés en début d’année. Même si la pandémie a limité les contacts en présentiel dès le mois de mars, l’organisation est demeurée près de ses membres et a poursuivi les priorités organisationnelles. Le calendrier des travaux a été revu afin de tenir compte de la formule virtuelle pour la majorité des rencontres.

La création de la cellule de gestion de crise COVID formée des représentants des producteurs d’œufs d’incubation, des éleveurs, des couvoiriers, des meuneries, des transformateurs de même que des intervenants des deux paliers des gouvernements provincial et fédéral a permis d’établir un lieu d’échange pour convenir des messages communs et des actions concertées à mettre de l’avant dans ce contexte particulier.

Le développement de fiches techniques ainsi que de capsules d’information et de formation a pris une place plus importante dans l’offre d’outils de communication et de services aux membres. Les rencontres virtuelles ont permis de diversifier le mode de participation des éleveurs. Une formule qui pourra continuer de coexister avec les rencontres présentielles.

À deux reprises durant l’année, les délégués ont été consultés sur les orientations à prendre pour l’organisation. La participation des dirigeants des EVQ aux conseils d’administration régionaux, en format virtuel, au printemps 2020 a permis de partager les impacts de la COVID avec les dirigeants régionaux et d’obtenir le pouls des membres. Les éleveurs ont également été invités à des journées d’information, poulet et dindon, afin d’échanger sur les modifications réglementaires spécifiques à leur secteur.

2. La viabilité du secteur. Assurer le développement et la pérennité des secteurs avec le système de la gestion de l’offre.

La gestion de l’offre étant la pièce maîtresse de l’élevage de poulet et de dindon au Québec, nous nous sommes assurés de maintenir et de consolider l’adhésion des acteurs clés que ce soit par notre participation au Mouvement pour la gestion de l’offre, les différentes rencontres politiques réalisées ou nos relations avec les médias.

Les multiples rencontres visant à fixer une juste allocation de poulet et de dindon afin de répondre au besoin des consommateurs canadiens en cours d’année témoignent de l’importance du système, mais également de sa capacité de réagir en temps de crise.

L’année 2020 a été marquée par le lancement de deux programmes visant le démarrage de nouveaux producteurs de poulet. Le Programme d’aide au démarrage a permis à un nouvel éleveur de bénéficier d’un prêt de quota pour une durée de 20 ans alors que le projet pilote Production de poulets pour les marchés de proximité permettra, dès le printemps 2021, à 10 éleveurs de produire un contingent annuel de 2 000 poulets. Un moyen d’assurer le développement de la production et de répondre au besoin du marché, tout en étant respectueux des règlements et des programmes de production en vigueur.

Les EVQ se sont engagés à informer les éleveurs des performances du secteur à l’égard des pratiques d’élevage et des attentes sociétales à l’égard de la production avicole. C’est d’ailleurs en mai que le secteur du dindon procédait au retrait de l’utilisation préventive des antibiotiques de catégorie III. Le retrait de ces antibiotiques est encore à l’étude pour le secteur du poulet alors que nous travaillons à l’évaluation des impacts associés à ce retrait, et ce pour l’ensemble de la filière.

3. Performance du secteur du poulet. Se doter de règles permettant de répartir, de produire et d’accroître l’allocation de poulet de manière innovante et respectueuse des meilleures pratiques.​

Assurer une gestion des quotas en fonction des valeurs des EVQ et des principes de la gestion de l’offre ceci afin de favoriser la viabilité des entreprises et de la relève, voilà le mandat premier que les EVQ s’étaient donné pour cet exercice triennal. Le dépôt de modifications réglementaires en février 2021 visant la mise en place d’une réserve de quota et l’encadrement de la location de quota et de la production dans un bâtiment loué à long terme viennent atteindre cet objectif.

 

La pandémie de la COVID-19 aura amené un engouement pour les produits locaux, une opportunité pour Le Poulet et Le Dindon du Québec de valoriser leur image, d’accroître leur présence auprès des banques alimentaires et de multiplier leur présence en épicerie. Les logos ont été apposés sur différents produits et découpes. Un travail de valorisation et de reconnaissance à perpétuer pour la prochaine année.

4. Performance du secteur du dindon. Valoriser la consommation du dindon et se doter d’un cadre favorisant le développement de sa production au Québec.

Tout comme pour le Poulet, le Dindon du Québec a su profiter de l’intérêt grandissant des consommateurs québécois pour les produits d’ici. Les interventions promotionnelles et médiatiques durant les fêtes de l’Action de grâce et de fin d’année ont d’ailleurs permis de générer des ventes record en valorisant les découpes et les dindons entiers de petit calibre.

Afin d’assurer un développement continu de la production, les EVQ ont participé aux travaux des Éleveurs de dindon du Canada afin de définir les paramètres d’un système d’allocation national et ainsi garantir les parts de production québécoises, en tenant compte du type d’oiseaux produits (légers et lourds) et en respectant les principes de gestion de l’offre de la production.

De même, les EVQ ont adopté des modifications réglementaires visant la mise en place d’un calendrier afin d’effectuer un suivi de la production et ainsi s’assurer que la province respecte son allocation.

Structure organisationnelle

Conseil d’administration

L’organisation

Les Éleveurs de volailles du Québec regroupent les éleveurs de poulets et de dindons du Québec, détenteurs de quota de production. Chacun de ces éleveurs fait partie d’un syndicat régional. En tout, il existe cinq syndicats régionaux d’éleveurs de volailles au Québec.

Les dirigeants

Élus à tous les deux ans dans chacune de leur région respective, les présidents et les premiers vice-présidents des syndicats régionaux forment le conseil d’administration. Un membre du comité des éleveurs de dindon en fait également partie. Entre eux, ils élisent un président, deux vice-présidents et deux membres qui formeront le comité exécutif. Le conseil d’administration décide des orientations à donner aux politiques, à la réglementation et aux questions qui concernent les Éleveurs de volailles du Québec. De son côté, le comité exécutif voit aux affaires courantes et s’assure de l’application des décisions du conseil d’administration.

Conseil d’administration

Nombre de réunions du Conseil d’administration : 29

Nombre de réunions du Comité exécutif : 43

Comité des éleveurs de dindon

Le comité des éleveurs de dindon a pour mandat d’assurer le suivi des dossiers ayant trait spécifiquement à ce secteur aussi bien au provincial qu’au national.

Au cours de l’année 2020, les huit membres se sont réunis à 18 reprises. Il a été particulièrement actif en mars et avril afin d’adapter le niveau de l’allocation national de production aux besoins du marché en déclin pour les dindons entiers, et suite aux bouleversements causés par la pandémie de la COVID-19 sur la demande du secteur de la restauration.

La pandémie n’aura pas empêché l’avancement des travaux de révision de la Politique d’allocation commerciale nationale. Au cours des neuf rencontres du comité national, les travaux ont avancé concernant les critères économiques de partage de la croissance en vue d’une formule de croissance différenciée à l’image de ce qui est utilisé par Les Producteurs de poulet du Canada. Il est en revanche plus difficile d’atteindre un consensus quant à l’intégration dans la Politique d’un élément pour stimuler l’innovation. Le comité des éleveurs de dindon est étroitement impliqué dans ces travaux.

Sur le plan provincial, les membres ont fait avancer les dossiers réglementaires en proposant des ajustements au calcul des conversions de quota, à l’instauration de calendrier de production, à la finalisation du texte du programme de démarrage et à l’ajustement du règlement pour l’établissement de nouveaux producteurs au système centralisé de vente de quota.

Finalement, les membres ont siégé à plusieurs sous-comités : le comité exécutif dindon, le comité de la réglementation du dindon, le comité des approvisionnements et de la négociation des prix, le comité de production, le comité de la promotion et le comité des communications et de la vie syndicale.

Les comités

Nombre de réunions : 12

Lise St-Georges, présidente du comité
Louis-Philippe Rouleau
Luce Bélanger
Mario Bérard
Pierre-Luc Leblanc

Nombre de réunions : 9

Stéphane Veilleux, président du comité
Daniel Husereau
Luce Bélanger
Mario Bérard
Pierre-Luc Leblanc

Nombre de réunions : 3

Louis-Philippe Rouleau, président du comité
Luce Bélanger
Pierre-Luc Leblanc

Nombre de réunions : 10

René Gélinas, président du comité
Lise St-Georges
Martin Lemieux
Pierre-Luc Leblanc
Stéphane Veilleux

Nombre de réunions : 2

Pierre-Luc Leblanc, président du comité
Calvin McBain
Jennifer Paquet, substitut
Yvan Ferron

Nombre de réunions : 10

Guillaume Côté, président du comité
Calvin McBain
Jennifer Paquet
Yves Roberge

Nombre de réunion : 1

Yvan Ferron, président du comité
Alain Lanoie
Guillaume Côté
Yves Roberge

Nombre de réunions : 7

Louis-Philippe Rouleau, président du comité
Guillaume Côté
Jennifer Paquet
Luce Bélanger
Pierre-Luc Leblanc

Nombre de réunion : 1

Pierre-Luc Leblanc, président du comité
Daniel Husereau
Louis-Philippe Rouleau
Martin Lemieux
Stéphane Veilleux

Nombre de réunions : 35

Pierre-Luc Leblanc, président du comité
Daniel Husereau
Louis-Philippe Rouleau
Martin Lemieux
Stéphane Veilleux

Personnel des EVQ

L’équipe de direction

Marie-Ève Tremblay, directrice générale
Marc-André Joly, CPA, CA, directeur administration, finances et TI
Marie-Hélène Jutras, directrice communications et marketing
Rénald Breton, directeur des affaires réglementaires
Nathalie Robin, agr, coordonnatrice audits et programmes
Richelle Fortin, coordonnatrice aux affaires économiques
Mélanie Savard, coordonnatrice aux opérations

Les équipes d’employés

Direction générale

Paola De León, adjointe à la direction
Valérie Cardin, adjointe administrative

Direction Administration, finances et TI

Jean-François Renaud, coordonnateur des projets informatiques
Sophie Boissonneault, analyste d’affaires
Chantal Prudhomme, technicienne l’administration
Thi Bich Thu Tran, technicienne comptable
Agnès Baudot, commis-secrétaire-archivage
Claire Duhamel, commis-secrétaire-réceptionniste

Direction Affaires économiques

Nathalie Moreno, agente de recherche économique
Sarah Joly-Simard, agente de recherche économique
Louise Vermeulen, chargée de projet

Direction Affaires réglementaires

Annie Gingras, agente réglementation et programmes
Lina Peterkin, agente réglementation et programmes
Hakima Saidi, agente réglementation et programmes

Direction Audits et programmes

Giovanni Gonzalez, auditeur
Karine Banning, auditrice
Catherine Bouchard, auditrice
Laurie Labonté, auditrice
Odile Putod, agente administrative
Manuel Pinard, agent de certification

Direction Marketing et communications

Stéphanie Fournier, coordonnatrice au marketing
Stéphane Barnabé, conseiller aux communications
Monique Daigneault, agente au marketing
Marylène Jutras, agente aux communications
Christiane Jetté, adjointe administrative

Direction Opérations et mise en marché

Aïchatou Laye Diop, analyste aux opérations
Christopher Pierce, technicien aux opérations
Sanae Cheqouf technicienne aux opérations
Marie-Ève Montpetit, technicienne aux opérations
Chehisla Perez, technicienne aux opérations
Sabrina Plourde, technicienne aux opérations
Élaine D’Adamo, responsable aux guides et bilans

Syndicats régionaux

(Partie Montérégie, Saint-Jean-Valleyfield)
Secrétaire : André Young
3800, boul. Casavant Ouest
Saint-Hyacinthe (Québec)  J2S 8E3
Tél. : 450 774-9154
Téléc. : 450 778-3797
Courriel : [email protected]

(Outaouais-Laurentides, Lanaudière, Abitibi)
Secrétaire : Claude Laflamme
110, rue Beaudry Nord
Joliette (Québec)  J6E 6A5
Tél. : 450 753-7486
Téléc. : 450 759-7610
Courriel : [email protected]

(Mauricie, Centre-du-Québec)
Secrétaire : Pier-Yves Desrosiers
1940, rue des Pins
Nicolet (Québec)  J3T 1Z9
Tél. : 819 293-5838
Téléc. : 819 415-0858
Courriel : [email protected]

(Montérégie-Est, Montérégie – MRC 460, 470 et 550)
Secrétaire : André Young
3800, boul. Casavant Ouest
Saint-Hyacinthe (Québec)  J2S 8E3
Tél. : 450 774-9154
Téléc. : 450 778-3797
Courriel : [email protected]

(Québec, Beauce, Côte-du-Sud, Capitale-Nationale, Côte-Nord, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent et Gaspésie)
Secrétaire : Alain Roy
2550, 127e Rue
Saint-Georges-Est (Québec)  G5Y 5L1
Tél. : 418 228-5588
Téléc. : 418 228-3943
Courriel : [email protected]